La quasi-totalité des enseignants-chercheurs de PURPAN est ainsi engagée dans des activités de recherche-développement-conseil durant lesquelles ils confrontent leurs compétences aux demandes des professionnels en France ou à l’international.
Associés aux meilleurs organismes de recherche (INRAE, CNRS…) et en s’appuyant sur les plateformes de recherche de l’École, ils visent à répondre aux demandes des entreprises, à établir des partenariats durables de recherche, de mise en place de thèses, et à explorer des domaines émergents.
Ces recherches se déploient principalement au sein d’Unités de Recherche : 8 d’entre elles sont des Unités Mixtes de Recherche (et regroupent des chercheurs issus de différentes structures dont Purpan) et une est une Unité Propre de Recherche (ne rassemblant que des chercheurs issus de Purpan).
UPR – Physiologie Pathologie et Génétique Végétales (PPGV)
Cette Unité Propre de Recherche (UPR) développe des recherches autour de la compréhension des pathosystèmes et des mécanismes de défense des plantes et l’étude des dynamiques d’accumulation d’agro-molécules d’intérêt.
UMR – AGroécologie – Innovations – TeRritoires (AGIR)
Cette UMR travaille sur les modes d’articulation entre les systèmes socio-techniques, socio-écologiques et agroécologiques afin d’analyser les transitions des agrosystèmes et de concevoir des systèmes agroécologiques innovants.
Pour cela, elle rassemble des chercheurs et enseignant-chercheurs en sciences biotechniques et en sciences humaines et sociales.
L’UMR AGIR conçoit la transition comme la nécessité de quitter une situation jugée intenable. Pour l’agriculture, elle est motivée par le constat de ces effets indésirables sur le revenu et l’isolement des agriculteurs, l’environnement, les inégalités territoriales, la santé des consommateurs et des travailleurs, le bien-être animal, etc.
EA – Labo Biotechnologies Agroalimentaire & Environnementale
Les activités du Laboratoire de Biotechnologies Agroalimentaire & Environnementale (LBAE) concernent l’étude de systèmes microbiens complexes (SMC) d’intérêt biotechnologique dans le domaine environnemental, en particulier pour l’optimisation de processus d’épuration biologiques et pour la valorisation du carbone résiduaire (eau, déchets).
En effet, dans un contexte de développement durable et de changement global, les effluents et déchets organiques peuvent être épurés et/ou valorisés dans des filières comprenant généralement un traitement biologique, aérobie (boues activées, granules aérobies, compostage, etc.) ou anaérobie (méthanisation). Ces traitements biologiques sont rendus possibles grâce à la présence de systèmes microbiens complexes, c’est-à-dire des agrégats principalement constitués de cellules et de Substances ExoPolymériques (SEP) telles que les protéines, les sucres ou les acides nucléiques.
Les travaux du laboratoire visent à:
– Comprendre et décrire la sécrétion de SEP d’agrégats modèles ou de souches pures (bactéries hétérotrophes, organismes autotrophes) en fonction des conditions nutritives (rapport C/N essentiellement) ou de la présence de micropolluants (éléments traces métalliques, nanoparticules de carbone) ;
– Comprendre les mécanismes biologiques impliqués dans cette sécrétion par des approches moléculaires (biologie moléculaire et protéomique) afin d’orienter les métabolismes vers la production de SEP permettant le recyclage de carbone résiduaire (eaux usées, biodéchets).
UMR – GÉNétique, PHYsiologie et Systèmes d’Elevage (GenPhySE)
Créée le 1er janvier 2014, l’UMR Génétique, Physiologie et Systèmes d’Elevage (GenPhySE) constitue un pôle de compétences majeur dans le domaine de la génétique animale, de la biologie intégrative et plus globalement des sciences animales.
Elle vise à faire évoluer les systèmes de production animale par des innovations génétiques, nutritionnelles et de conduite d’élevage, dans une perspective de production durable. Les principales activités se concentrent autour de:
- L’amélioration des connaissances sur la structure et l’organisation fonctionnelle des génomes
- L’exploration de la variabilité génétique des caractères complexes des animaux d’élevage
- La compréhension des mécanismes biologiques sous-jacents à l’élaboration des phénotypes
- L’amélioration du gain génétique grâce à la sélection génomique et à la conception de nouveaux programmes de sélection
- L’amélioreration de notre compréhension des effets environnementaux sur les phénotypes
- La conception des systèmes de production animale plus durables
UMR – Labo. Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST)
Le LISST est une Unité Mixte de Recherche en Sciences Humaines et Sociales à large couverture thématique. Son projet scientifique est de contribuer globalement à la compréhension des dynamiques des sociétés contemporaines.
Il s’intéresse aux :
– Solidarités : sous toutes leurs formes, qu’il s’agisse d’agencements spontanés ou de dispositifs publics,
– Sociétés : globalisation, innovation, fragmentation, diversité des mondes sociaux et économiques, recompositions des inégalités,
– Territoires : considérés non pas comme une simple « surface » de déploiement mais comme une composante des dynamiques sociales.
Le travail réalisé par chaque équipe est complété au sein de 5 axes transversaux, à la fois espaces de dialogue inter-équipes et pépinières thématiques : Environnement et Sociétés, Mondialisations, Différenciations territoriales et action collective, Innovations et société, Parcours de vie et inégalités
UMR – TOXicologie ALIMentaire (TOXALIM)
Multisite et multithématique, l’UMR TOXALIM regroupe près de 150 personnes répartis dans 8 équipes de recherche, 3 plateaux technologiques, localisées à différents endroits de la région toulousaine. L’UMR a pour objectif global de développer des programmes de recherche sur les effets à long terme des contaminants chimiques présents à faible concentration dans l’alimentation sur la santé humaine et animale.
PURPAN contribue spécifiquement à l’équipe de Neuro-Gastroentérologie & Nutrition (NGN) qui bénéficie d’une expertise dans le domaine de la recherche fondamentale en physiopathologie digestive.
La thématique scientifique de l’équipe se décline en trois axes, de la périnatalité à l’âge adulte.
Axe 1 : Etude de la régulation de fonction barrière de l’intestin par des facteurs environnementaux tels que le type d’alimentation, les contaminants alimentaires, les produits toxiques ou métabolites bactériens générés au sein de tube digestif associés au stress psychologique.
Axe 2 : Implication de l’axe intestin-cerveau dans la régulation de la fonction barrière de l’intestin.
Axe 3 : Remédiation nutritionnelle afin de prévenir les conséquences physiopathologiques associées à une rupture de la fonction barrière de l’intestin et de son dialogue avec le cerveau.
UMR – Laboratoire de Chimie Agro-industrielle (LCA)
Le développement des débouchés non alimentaires des productions agricoles constitue indiscutablement un des atouts de l’agriculture pour s’inscrire dans le concept du développement durable.
La substitution de la chimie du carbone fossile (pétrochimie) par celle du carbone renouvelable (chimie des agroressources) est devenue un des enjeux de la recherche agronomique en France pour les années à venir à travers notamment le développement des biocarburants (filières « alcool » et « huile ») mais également de produits tels que : agromatériaux, biolubrifiants, biosolvants, tensio-actifs … issus dans tous les cas de la biomasse végétale.
Créé en 1975 par le Professeur Antoine GASET, le Laboratoire de Chimie Agro-industrielle (UMR 1010 INRA/INP-ENSIACET) a été le premier centre de recherche publique à inscrire dans sa démarche scientifique : la chimie des agroressources.
UMR – DYNAmiques & écologie des paysages agroFORestiers (Dynafor)
Dynafor est une Unité Mixte de Recherche (UMR) interdisciplinaire dont l’objectif est de générer des connaissances sur les représentations, le fonctionnement écologique, la gestion et la gouvernance des paysages agriforestiers afin de contribuer à la mise en place de pratiques agroécologiques et sylvoécologiques durables.
Les travaux de Dynafor font appel au concept de paysages socio-écologiques, définis du point de vue de l’écologie comme un ensemble d’écosystèmes en interaction, et du point de vue des sciences sociales comme une des arènes sociales où les parties prenantes interagissent. Ils sont centrés sur le niveau d’organisation des paysages mais prennent en compte d’autres niveaux d’organisation, depuis l’écosystème ou l’unité d’exploitation (parcelle agricole ou peuplement forestier) jusqu’à la région ou au biome.
L’originalité de Dynafor est d’étudier des paysages à l’interface entre forêt et agriculture, en prenant en compte un large gradient de paysages, depuis les paysages agricoles avec des arbres isolés jusqu’aux massifs forestiers, principalement dans les milieux tempérés.
UMR – Laboratoire de Chimie et Physique quantiques (LCPQ)
Le LCPQ couvre actuellement plusieurs domaines de la Chimie Théorique (essentiellement quantique) et de la Physique Moléculaire Théorique.
Une partie importante de ses activités se situe à l’interface chimie théorique-physique moléculaire. Il dispose d’une forte composante méthodologique, produisant ainsi des codes de calcul et de simulation, ainsi que des équipes impliquées dans les applications à des systèmes d’intérêt physico-chimiques et biologiques : magnétisme moléculaire, spectroscopie à très haute résolution, réactivité et photochimie de complexes de coordination et de biomolécules, agrégats et nanoparticules.
Purpan contribue notamment à l’’équipe « Modélisation, agrégats, dynamique » (M.A.D.) qui développe une activité de modélisation et de simulation numérique pour étudier les agrégats atomiques et moléculaires complexes dont les domaines de tailles peuvent aller de quelques atomes ou dizaine d’atomes à quelques milliers.